Test de paternité : Tout comprendre de cette procédure scientifique

Le test de paternité est une procédure scientifique permettant d’établir un lien de parenté entre deux personnes, adultes et/ou enfant. C’est un test qui a ainsi pour but d’établir si un homme est bien le père d’un enfant ou pas. Il est aujourd’hui possible aussi de demander un test de maternité pour rechercher la mère d’une personne, laquelle pouvant avoir été abandonnée et/ou adoptée.

Dans quels cas demander un test de paternité ?

Le test de paternité est une procédure légale en France comme ailleurs dans le monde. Toutefois, pour le cas de l’Hexagone, il existe certaines règles à suivre et à respecter. Il est par exemple utile de savoir qu’un test pouvant reconnaître ou contester la paternité d’une personne doit obligatoirement être ordonné par un juge du tribunal de grande instance française. En ce sens, les motifs de demande d’un tel test sont bien précis : soit pour une procédure judiciaire visant à établir ou contester un lien de filiation, soit pour obtenir une obtention ou une suppression de subsides ; soit pour aider à une recherche scientifique ou à des fins médicales ; soit pour identifier une personne inconnue décédée.

Comment demander un test de paternité ?

Ainsi, pour rester dans la légalité, il faut absolument demander à un avocat de saisir le juge du tribunal de grande instance. Ce sera à lui d’examiner les preuves apportées par le demandeur du test. Pour ce faire, il aura également à entendre les témoignages et le consentement de chacun des participants. Après quoi, s’il le juge pertinent et légitime, il autorisera la réalisation du test légal pour déterminer ou contester la paternité d’une personne envers une autre personne.

Toutefois, il faudra nécessairement que ce test adn soit effectué par des techniciens professionnels et qualifiés en laboratoire ou dans des centres de prélèvements agréés.

Comment faire un test de paternité ?

Pour faire le test proprement dit, ces techniciens spéciaux requerront d’un prélèvement des échantillons cellulaires des personnes concernées, notamment le père et l’enfant. Pour les besoins de l’analyse, il pourra s’agir d’un examen comparé des sangs ou d’une identification par les empreintes génétiques ou appelés « adn ».

Pour ces échantillons, toutes les cellules du corps, hors mis les globules rouges, peuvent être utilisées pour effectuer ce test paternal. Aussi, les ongles, la salive, le sperme, les cheveux et une partie de la peau sont les moyens habituels utilisés.

Est-il possible de refuser de se soumettre à un test adn ou un test de paternité ?

Bien que la procédure d’un test de paternité soit ordonnée par un juge, rien n’oblige le père présumé à s’y soumettre. Néanmoins, il devra expliquer par voie écrite ses raisons de refus, lesquelles doivent expressément être accompagnées de preuves comme des photos, des lettres, des témoignages… En France, chaque personne concernée doit donner son consentement écrit pour que l’analyse s’effectue. Aussi, il est tout à fait possible de refuser de se soumettre à un test de paternité. Mais cela n’est pas sans risque puisque le juge pourra déjà interpréter ce refus comme un aveu de paternité.